Pas du tout frais comme un gardon ce matin, et peu acribilique ( si cela se dit mais sonne un peu trop comme atrabilaire) : je n’arrivais plus à me souvenir avec précision de ce que j’avais pondu la veille sur ce blog. Je comprends pourquoi en me relisant rapidement. C’est que je n’ai rien dit de la fake new à laquelle j’ai naïvement cru quelques heures hier. Avoir avalé cette couleuvre m’avait un peu vexé. J’avais eu l’intention d’en dire un mot, et n’en avais donc finalement rien fait. De là sans doute cette impression d’oubli, qui portait moins sur ce que j’avais dit que sur ce que je n’avais pas dit.
De quoi s’agissait-il? D’un poison d’avril imaginé par la Libre Belgique: François Fillon aurait été aperçu à la recherche d’une résidence où oublier ses ennuis judiciaires et retrouver un peu de tranquillité après les élections. Et où cela? Mais à Uccle naturellement, la commune du « Bel Armand » Dedecker ( j’adore ce « bel » Armand, qui lui sied comme au « bon » roi Dagobert ou au « beau » Serge de Chabrol) . En échange, celui-ci eut pu sans doute trouver asile à Sablé sur Sarthe !
On a vu pire, me direz-vous, en fait de « faits alternatifs ». Ces temps derniers, c’est tous les jours le 1er avril et la fête de la post-vérité. Ceci nous accoutume manifestement petit à petit à gober n’importe quoi.